Une brise l'a emportée,
elle était si légère...
La vie a déversé
sur son chemin de terre
matière à trébucher,
douleurs vives à se taire.
Vaillante et volontaire
sous son aspect fragile,
quelquefois malhabile,
elle est mère et grand-mère
de trois générations.
Elle portait cette moissons
comme un immense présent.
Femme de liens et de coeur,
elle a ouvert tout grand
le seuil de sa demeure.
Si ses yeux voyaient flou,
ils sondaient l'intérieur
de chacun d'entre nous.
Elle a atteint cette heure
où tout est derrière soi,
où le corps devient poids,
chaque pensée rumeur,
roulis de souvenirs
qu'on rêve ou qu'on recrée.
Pour moi, elle est une fée,
de celles qui peuvent partir
après avoir semé
un jardin d'avenir.
poème de Geneviève Convain
elle était si légère...
La vie a déversé
sur son chemin de terre
matière à trébucher,
douleurs vives à se taire.
Vaillante et volontaire
sous son aspect fragile,
quelquefois malhabile,
elle est mère et grand-mère
de trois générations.
Elle portait cette moissons
comme un immense présent.
Femme de liens et de coeur,
elle a ouvert tout grand
le seuil de sa demeure.
Si ses yeux voyaient flou,
ils sondaient l'intérieur
de chacun d'entre nous.
Elle a atteint cette heure
où tout est derrière soi,
où le corps devient poids,
chaque pensée rumeur,
roulis de souvenirs
qu'on rêve ou qu'on recrée.
Pour moi, elle est une fée,
de celles qui peuvent partir
après avoir semé
un jardin d'avenir.
poème de Geneviève Convain